Suite à l’insistance des partenaires sociaux, le jour de carence ne sera plus appliqué aux fonctionnaires pour un congé maladie directement lié à l’épidémie de Covid-19.
La disposition fait l’objet d’un amendement au sénat dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances pour 2021.
Concrètement, un agent public qui, à partir du 1er janvier, serait arrêté pour une raison médicale liée à l’épidémie du covd-19, continuerait donc à percevoir son salaire dès le premier jour, et non à partir du deuxième, comme c’est le cas aujourd’hui.
Cela ne concernera pas les autres affections comme cela a été le cas lors du premier confinement.
Le gouvernement refusait de recommencer dans un premier temps, mais sa décision a été revue pour des raisons sanitaires. Il s’y résout aujourd’hui pour, dit-il, rétablir l’équilibre avec le privé.
« On ne veut pas supprimer le jour de carence d’une manière générale, précise l’entourage d’Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publique, mais nous voulons supprimer tout ce qui pourrait inciter des agents à ne pas s’isoler volontairement en cas de symptôme ou s’ils sont cas contact. »
Une juste décision après la décision ubuesque du gouvernement avec le décret du 14 novembre 2020 qui avait retiré le jour de carence pour les trois cas ci-dessous mais par pour les personnes infecté par la covid-19 :
– Les personnes cas contact,
– Les personnes considérées comme vulnérables
– Les parents d’enfants ne pouvant se rendre à l’école
Nous pouvons toutefois déplorer le fait d’une prise en compte de cette nouvelle mesure pour le 1 janvier 2021, sans effet rétroactif.