La suppression de l’agrément :

[column size=one_third position=first ]Participants :
• SNPMNS: M. Jean Pierre Gomez ; M. Alain Jamet & M. Manuel. ALVAREZ
• Ministère de L’E .N : Mme. Cécile Naves
Début de la réunion 10h00 : Introduction :
• Le SNPMNS constate une dégradation de la qualité de l’enseignement de l’apprentissage de la natation en France et
plus particulièrement en milieu scolaire. Au regard des statistiques concernant le test du savoir nager de l’Education Nationale le constat est alarmant : un élève sur deux en âge d’être scolarisé en classe de 6ème ne sait pas nager !
• Certaines collectivités n’ont pas de problèmes pour trouver des maîtres nageurs. Mais pour des soucis d’économies, ils les mettent en surveillance et emploient des parents bénévoles pour l’enseignement. Cela implique une interrogation sur la question de l’agrément. La question est importante car un enfant sur deux arrivant en sixième ne sait pas nager, nous avons aussi une
augmentation de la baisse de savoir nager, puisque le personnel non[/column][column size=one_third position=middle ]qualifié pour l’enseignement de la natation augmente également.
• Enseigner la natation est un vrai
« savoir faire » que les maîtres nageurs ne peuvent pas mettre au service de l’enseignement par soucis d’économies réalisées par les collectivités ou par différents employeurs privés, certains utilisent les circulaires en profitant du manque de précisions pour faire des économies au détriment de la sécurité des enfants.
• Reprise par Mme Naves:
Je reformule, vous me parlez de la qualité de l’enseignement de la natation dans le cadre de savoir nager, et pas de j’apprends à nager qui est un dispositif qui existe.

Nos vœux :
Un agrément sur titre :
Le titre de maître nageur apporte toutes les garanties, tel que M. Hollande l’avait reconnu. Cette première mesure permettrait d’avoir des MNS qui interviendraient dès la rentrée dans les piscines et donc ne pas ralentir pas l’enseignement à cause de lenteurs administratives pour fournir ces agréments. Ceproblème d’agrément est un véritable frein pour la lutte contre les noyades[/column][column size=one_third position=last ]en France qui sont sans cesse en augmentation. Ces noyades sont aussi à mettre en corrélation avec l’augmentation du personnel non qualifié ou de moins en moins qualifié mais aussi du fait que les MNS sont de moins en moins en charge de l’enseignement de la natation. En somme, la première mesure qui ne représente aucun coût, serait de soumettre le personnel non qualifié à un agrément. Ce problème d’agrément et de sécurité se pose davantage en province où l’on n’a souvent qu’un seul maître nageur, seul capable d’intervenir en cas d’accident ou de début de noyade. Les exigences ne sont pas les mêmes entre les différents partenaires de l’enseignement de la natation scolaire. Pour les MN, il est demandé un agrément avec casier judiciaire tandis que pour les parents non. L’article pose problème L312.3. Nous souhaitons que cet article qui pose problème soit enlevé même si nous savons que cela sera long. Une note a d’ailleurs été envoyée aux recteurs et aux DASEN. Les MN sont visités par les IEN de circonscription mais également par les CPDEPS et un élu de la[/column]


[column size=one_third position=first ]commune mais à la demande. Les MN savent qu’ils auront une visite même au bout de plusieurs années de « bons services » se voient refuser l’agrément et donc ne plus intervenir auprès d’élèves. De même si les MN ne donnent pas tous les documents justifiant leurs qualifications, ils ne pourront plus enseigner et être en charge d’élèves.Il est donc demandé à M. VRAN de faire une nouvelle note qui sera uniquement sur titre concernant l’agrément qui devrait être donné sans visite tout en sachant aussi que les personnels de l’éducation nationale ne doivent légalement inspecter que son personnel.[/column]